Actualité de la recherche

L’équipe de l’ISCrim’ dispose d’une activité de recherche diversifiée, organisant régulièrement des journées d’étude, participant à des contrats de recherche et encadrant de nombreuses thèses.

Ses membres possèdent une activité éditoriale diversifiée sous forme de monographie ( plusieurs thèses ayant été primées) de traités et manuels à destination des étudiants de M1 et M2, d’articles, de chroniques et d’ouvrages collectifs et ses membres participent à de nombreux colloques et conférences.

La lettre d’informations rédigée sous la direction du professeur Laurent Desessard permet de découvrir la diversité de cette activités.

Lettre d’information – Activités scientifiques n°7 – janvier 2024

Lettre d’information – Activités scientifiques n°6 – janvier 2023

Lettre d’information – Activités scientifiques n°5 – janvier 2022

Lettre d’information – Activités scientifiques n°4 – janvier 2021

Lettre d’information – Activités scientifiques n°3 – janvier 2020

Lettre d’information – Activités scientifiques n°2 – janvier 2019

Lettre d’information – Activités scientifiques n°1 – janvier 2018

Les journées d'études

Des journées d’études sont organisées sur des thèmes d’actualité et présentant un intérêt scientifique. Des conférences sont faites par des intervenants français ou étrangers.
Leurs actes font l’objet d’une publication dans la collection des travaux de l’institut de sciences criminelles aux éditions Cujas puis aux éd. Presses universitaires juridiques de Poitiers / LGDJ-Lextenso.

Les contrats de recherche en cours

Responsable scientifique : Laurence LETURMY

Cette étude, financée par l’ Agence Nationale de la Recherche (oct. 2015 – nov. 2020) réunit  des chercheurs de cinq laboratoires (ISCrim’-Université de Poitiers, ESO-Université de Rennes, CRPD-Université de Brest, CENS-Université de Nantes et DCS-Université de Nantes) – sous la coordination de Virginie Gautron (DCS-Université de Nantes).

La recherche se propose d’étudier, sous un angle tant théorique qu’empirique, les formes, les mécanismes, les évolutions et les enjeux de l’articulation entre les champs sanitaire et pénal dans la prise en charge des personnes placées sous-main de justice. La démarche empirique, quantitative et qualitative, vise à comparer les pratiques dans six juridictions (Brest, La Roche sur Yon, Nantes, Paris, Poitiers et Rennes). L’étude s’appuie sur des entretiens avec l’ensemble des professionnels impliqués, mais également sur l’analyse statistique d’un échantillon représentatif de dossiers judiciaires sélectionnés sur une période relativement longue pour identifier d’éventuelles évolutions temporelles et permettant de comparer différents dispositifs (injonction ou obligation de soin, injonction thérapeutique, etc.), leurs publics, leurs traductions et leurs effets sur les prises en charge et trajectoires des condamnés.

L’ ISCrim’ entretient depuis de nombreuses années des relations de travail, dans le cadre de ses recherches sur la Mémoire et le Crime, avec la Maison d’Izieu, dans l’Ain, lieu de mémoire important de la Seconde Guerre mondiale,

Qu’est-ce que la maison d’Izieu?

Cette maison d’accueil a été ouverte par Sabine Zlatin en 1943, dans le but de soustraire des enfants juifs des persécutions nazis.
Le 6 avril 1944, les 44 enfants et 7 éducateurs qui s’y trouvaient furent raflés sur ordre de Klaus Barbie, responsable de la Gestapo de Lyon. À l’exception de deux adolescents et de Miron Zlatin, fusillés à Tallinn en Estonie, le groupe fut déporté à Auschwitz. Seule une adulte, Léa Feldblum, en revint. Tous les autres furent gazés dès leur arrivée.

C’est à l’occasion du procès Barbie en 1987 qu’une association du Musée-mémorial d’Izieu se constitue autour de Mme Zlatin, afin d’acquérir les bâtiments et d’y créer un musée.
La Maison d’Izieu est déclarée « lieu de mémoire nationale des victimes des persécutions racistes et antisémites et des crimes contre l’humanité commis avec la complicité du gouvernement de Vichy » (avec l’ancien Vélodrome d’Hiver et l’ancien camp d’internement de Gurs) en 1993, et inaugurée en 1994 par François Mitterrand.

Pour susciter la réflexion sur le passé, sont proposées des visites accompagnées de groupes et classes scolaires, des conférences, des rencontres-débats… Sur place également, un centre de documentation.

Si l’on s’en tient aux dix dernières années, il faut mentionner deux types de relations entre l’équipe poitevine et la Maison d’Izieu dont M. Massé et J. P. Jean sont membres du conseil scientifique :

– Contribution à la réalisation d’une exposition permanente. B. Aubert et M. Massé sont co-auteurs de cette exposition permanente pour les quatre salles intitulées « De Nuremberg à La Haye : juger les criminels « , Catalogue publié par La Maison d’Izieu et les éditions Fage, Inauguration le 6 avril 2015.

– Séminaire annuel de master 2 commun aux universités de Poitiers (master dirigé par B. Aubert et R. Ollard) et Lyon 2 (étudiants encadrés par E. Joly-Sibuet et X. Pin) sur le thème « Le rôle des procès dans la construction mémorielle des rimes de masse ». Expérimenté en 2016, le séminaire a été programmé pour cinq ans (2017-2021)

Appuyé sur le séminaire, un projet de recherche est intitulé « Le rôle des procès de crimes de masse dans la construction des mémoires contemporaines. Un malentendu ? » La recherche devrait être menée de 2021 à 2023.

Les contrats de recherche achevés

Les thèses, mémoires et rapports de stage


  • La vie étudiante continue sur les réseaux sociaux !