L’ISCrim’ entretient depuis de nombreuses années des relations de travail, dans le cadre de ses recherches sur la Mémoire et le Crime, avec la Maison d’Izieu, dans l’Ain, lieu de mémoire important de la Seconde Guerre mondiale,

Qu’est-ce que la maison d’Izieu?

Cette maison d’accueil a été ouverte par Sabine Zlatin en 1943, dans le but de soustraire des enfants juifs des persécutions nazis.
Le 6 avril 1944, les 44 enfants et 7 éducateurs qui s’y trouvaient furent raflés sur ordre de Klaus Barbie, responsable de la Gestapo de Lyon. À l’exception de deux adolescents et de Miron Zlatin, fusillés à Tallinn en Estonie, le groupe fut déporté à Auschwitz. Seule une adulte, Léa Feldblum, en revint. Tous les autres furent gazés dès leur arrivée.

C’est à l’occasion du procès Barbie en 1987 qu’une association du Musée-mémorial d’Izieu se constitue autour de Mme Zlatin, afin d’acquérir les bâtiments et d’y créer un musée.
La Maison d’Izieu est déclarée « lieu de mémoire nationale des victimes des persécutions racistes et antisémites et des crimes contre l’humanité commis avec la complicité du gouvernement de Vichy » (avec l’ancien Vélodrome d’Hiver et l’ancien camp d’internement de Gurs) en 1993, et inaugurée en 1994 par François Mitterand.

Pour susciter la réflexion sur le passé, sont proposées des visites accompagnées de groupes et classes scolaires, des conférences, des rencontres-débats… Sur place également, un centre de documentation.

Sont actuellement en cours, l’aménagement d’un nouveau bâtiment destiné à l’accueil du public et la réalisation d’une nouvelle exposition permanente.
Dans cette optique, une convention a été passée entre la faculté de droit de Poitiers et la Maison d’Izieu, pour réfléchir sur la partie de l’exposition consacrée au crime contre l’humanité (textes et documents).


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